Libérer l'écriture ! - Lycée Les Bruyères

Libérer l’écriture !

Quand les secondes 3 imaginent des débuts de romans

MISE EN BOUCHE

Plongée en terre romanesque

Incipits créés par les élèves de la seconde 3

INCIPITS APERITIFS : pour mettre en appétit le lecteur...

Fiona
Maddy est une orpheline âgée de 17 ans. Plus jeune, elle vivait avec sa mère et son père mais la mère décéda d’un accident de voiture, cette dernière allait chercher Maddy à l’école maternelle quand elle se fit renverser par une voiture. Après sa mort, le père de Maddy l’abandonna. Pour lui, c’était de la faute de sa fille, il disait : “ Elle peut rentrer toute seule de l’école, en maternelle, on est autonome.”. Il n’a jamais réellement été attaché à sa fille, comme si elle était une étrangère, une coupable.
Maddy dut partir dans un orphelinat après l’abandon de son père. Aujourd’hui, elle a dix-sept ans et demi et à ses dix-huit ans, elle devra quitter l’orphelinat. Mais où aller ? Que faire ? Maddy a effectué des recherches concernant son père durant des années. Les jours défilent les uns après les autres et Maddy se sent de plus en plus seule. Elle s’endort la boule au ventre espérant recevoir une réponse de son Papa, si elle peut l’appeler ainsi. L’idée de la jeune fille, c’est de vivre avec lui, mais avant tout d’avoir un logement. Il lui reste que son père qui peut l’aider ; sans son secours, elle sera mise à la rue.

Soukaïna
Seul : la ville abandonnée.
5 septembre 2287, jour de rentrée, aussi connu sous le nom du « jour que je redoute le plus chaque année ». J’allais entamer ma seconde année au lycée et, pour être honnête avec vous, cela ne m’enchantait pas plus que ça. Pourtant, je n’avais pas de problèmes particuliers à l’école. J’avais mon petit groupe d’amis, on était discret c’est vrai, mais cela ne voulait pas dire que l’on ne s’amusait pas, bien au contraire. En classe, je n’étais pas un génie c’est sûr, mais j’arrivais à m’en sortir avec 13,50 de moyenne générale tout de même.
A quoi est-ce que je ressemble ? Euh... J’ai les cheveux de couleur argentée, les yeux violets, je suis plutôt grand et suis toujours vêtu d’une de mes combinaisons spatiales et de mes bottes en aluminium. La plupart de mes combinaisons sont vertes ou noires mais aujourd’hui, j’ai choisi de revêtir la bleue. Vous êtes sûrement en train de rire en pensant peut-être que je ressemble à un arc en ciel,, mais c’est ainsi que sont habillés les trois quarts des garçons de mon lycée. Vous l’avez compris, j’aime me fondre dans la foule.
Bon, finies les présentations, et revenons à cette fameuse rentrée. Je sortais de chez moi, écouteurs aux oreilles, sac collé aux épaules, je m’apprêtais à grimper dans la voiture volante de mon père pour me rendre au lycée. On déposa ma sœur Tessa en première lorsque je reçus un message qui s’afficha sur l’écran numérique juste devant mes yeux. C’était Miles, mon meilleur ami : « T’es où mec ? Dépêche toi ! Il se passe un truc super bizzare au bahut ». A la vue du message de mon copain, je demandai à mon père d’accélérer car j’étais très curieux d’en savoir plus. Une fois arrivé, je fis un signe de main à mon père pour lui dire au revoir et je courais vers la grande barrière bleue de l’établissement. Je courus tellement vite que je me retrouvais devant l’énorme dôme de verre qui protégeait le lycée en moins de 5 secondes. Cette construction était nouvelle et la plupart des personnes étaient persuadées qu’elle était destinée à nous protéger des guerres et des attentats de « l’ancien monde ». Je m’identifiai en tant qu’élève du lycée McBoton. L’accès se faisait par le contrôle de la rétine et celle-ci était liée à une puce intégrée dans notre corps. La porte s’ouvrit, et comme à mon habitude, je m’apprêtais à tourner la tête vers la droite pour saluer Harry le robot surveillant, mais à ma grande surprise, il n’y avait personne. Je me dis alors qu’il avait peut-être été remplacé et pour tout vous dire, cela me fit un peu mal au cœur car je l’appréciais énormément. J’avançai en direction du grand rassemblement au milieu de la cour et je tentai désespérément de contacter mon meilleur ami via mon écran numérique mais en vain. Il n’y avait plus aucune connexion, plus aucun réseau. Je m’écartai peu à peu de la foule de peur d’être bousculé mais quelques paroles d’élèves de terminale retinrent mon attention : « Il n’y a personne » , « Non je te le jure, j’ai fait le tour des classes, j’ai vu aucun adulte », « Ils ont tous disparu ! ».
Soudain, au milieu de ce brouhaha confus, on entendit un bruit assourdissant provenant du gymnase. Mon regard se posa sur la porte de la salle de sport où était inscrite en grosses lettres la phrase : « On arrive »...

Abdoulaye
Jeudi 20 Mai 2019, incendie à Paris. L’inspecteur chargé de cette affaire est mort après avoir été en contact avec un suspect anonyme, le 21 Mai 2019, un jour après les faits. Retranscription d’un échange verbal entre l’inspecteur et un homme ici désigné par la mention « suspect X ».
Suspect X : Inspecteur Franklin ?
Inspecteur : Oui, qui êtes-vous ?
Suspect X : Un homme.
Inspecteur : Que me voulez-vous ?
Suspect X : Je veux votre mort. Sachez que vos heures sont comptées. Inspecteur : Pourquoi moi ?
Suspect X : Ils le sauront...
L’Inspecteur Franklin a été retrouvé mort, pendu chez lui.
Qui était le suspect X ? Était-il seul ? Qui a tué l’Inspecteur ? Y a-t-il un lien avec avec l’incendie ? Qui est ce mystérieux "ils" et que savent-ils ? Affaire à suivre.

Salsabil
Bonjour chers lecteurs.
Alors vous vous attendez à un incipit comme ceci : « Il était une fois un prince charmant et une princesse blonde aux yeux bleus... » ? Non, non, trop classique.
Alors à : « Une ombre me poursuivit, la forêt était très sombre, des chouettes hululaient... » ? Mmmm non, trop habituel.
Ou alors un début plutôt merveilleux : « Et la sorcière ajouta ensuite une chose étrange dans son chaudron qui me sembla être un œil ; elle me regarda ensuite en murmurant une phrase indéchiffrable, probablement une de ses formules magiques qui ne fonctionnerait pas... » ?
Non, non, mes lecteurs curieux, moi, je vais vous conter quelque chose d’original. D’original mais... d’assez banal. Eh oui, je vais vous raconter ma routine, le déroulement de ma journée. Non attendez, ne partez pas ! Qui vous a dit que ma journée est comme la vôtre ? Ma journée est spéciale, un peu trop à mon goût d’ailleurs...

El Houssaïn
L’histoire que je vais vous raconter est une histoire qui s’est transmise de génération en génération. Je me souviens quand ma grand-mère, le soir avant de dormir, me la racontait. Cette histoire se déroula sur le quai Saint-Pierre, un endroit que tous les habitants appréciaient pour sa douce brise et ses vendeurs de noix. Les enfants aimaient y jouer pour faire passer le temps.
Je vais justement vous parler de l’un de ces petits ; il s’agit de Gaëtan. Il était âgé de douze ans et aimait par dessus tout se rendre sur le quai Saint-Pierre après l’école avec ses amis Marc et Jean.
Un jour, le 10 décembre 1930, Gaëtan se rendit dans son coin favori en compagnie de ses amis. Ils jouèrent comme à leur habitude : ils coururent, sautèrent, se bousculèrent, se chamaillèrent.... Le temps passa sans qu’on s’en rendît compte. Il faisait noir, l’obscurité s’était installée subrepticement. Le froid gelait les os. Gaëtan dit alors à ses camarades qu’ils devaient rentrer en vitesse avant que leurs parents ne s’inquiètent. Sur le chemin du retour, une coupure d’électricité eut lieu dans le quartier.
Le lendemain matin, l’un des trois amis était porté disparu.

Manon
Je courais dans les bois, je ne pouvais pas distinguer qui ou quoi me poursuivait. Ma jambe se coinça entre deux branches, la créature qui me poursuivait se rapprochait très vite et ... J’aimerais tant te raconter la suite maintenant mais j’ai envie de faire une pause pour aller manger,j’espère que cela ne te dérange pas.
Poursuivons, maintenant que je suis rassasiée : la chose qui me poursuivait se rapprochait très vite et émettait des sons semblables à des aboiements. Ce n’était qu’un tout petit chien, pas de quoi avoir peur. Décu ?
J’aimerais te raconter une autre histoire, mais celle-ci sera bien plus intéressante, je vais te raconter une histoire d’amour, je suis certaine que tu les apprécies. J’étais assise sur un banc contemplant le coucher du soleil. Un jeune homme qui passait par là croisa mon regard ce fut le coup de foudre immédiat... On sait déjà comment va se terminer l’histoire : ils vont finir heureux jusqu’à la fin des temps et auront beaucoup d’enfants. Mes histoires ne te plaisent pas ? Et bien tant pis, je fais ce que je veux, c’est moi qui décide. Je vois ton visage mécontent, si tu préfères tu peux aller lire d’autres livres mais tu risquerais de rater quelque chose...

Léa P
Nous sommes le 16 juin à Rouen. Jusqu’ici, tu me diras sans doute que c’est un jour comme les autres, mais non. Aujourd’hui c’est la Gay Pride et oui, je sais cette histoire risque de ne pas plaire à certains, surtout à toi, mais je m’en fiche. J’ai choisi de parler de cette journée et tu vas devoir t’y faire. Sur ce, j’espère que tu as compris car j’aimerais commencer. C’est donc la Gay Pride très tôt dans la journée, une foule s’est réunie pour célèbrer l’événement. Tout le monde rit, chante, danse, et vers midi, trois jeunes filles arrivent. Tu te doutes bien qu’elles seront essentielles dans cette histoire, mais bon j’ai déjà envie de m’arrêter car j’ai des choses bien plus importantes à faire. Quoique.

Yvann
Je vais vous raconter le jour où mon meilleur ami a découvert mon plus grand secret. C’était une nuit d’été, le 15 juillet vers 23 heures. Ce jour là, la France était sacrée championne du monde. Alors pour fêter l’événement, Jeremy et moi sommes allés faire un feu de camp dans la forêt proche de chez moi. On parlait avec enthousiasme du match de l’équipe de France quand tout à coup, une lumière apparut dans le ciel, juste devant nous, une lumière bleue. Jérèm’ contempla cette lueur avec suspicion et inquiétude, un bruit sourd retentit, le signal. Je savais ce qui se passait. Il se leva, me regarda et comprit que je n’étais pas celui qu’il croyait ...

Klara
Tous les jours assise au fond de la classe, tête baissée écouteurs au oreilles, elle n’écoutait personne : ni les profs ni ses parents ni même moi, elle ne m’écoutait plus . Je savais pourquoi elle était devenue muette mais lui en parler était impossible, je ne savais pas comment elle allait réagir, je ne voulait pas prendre de risque. A chaque sonnerie, elle attendait que toute la classe soit sortie pour commencer à ranger ses affaires. Elle se retrouvait seule au milieu d’un couloir étroit qui en sa présence s’élargissait. Seul le son de ses chaussures qui tapaient le sol résonnait dans le couloir. Tous les jours, elle prenait le deuxième bus pour ne pas être mêlée à la foule, elle évitait tout contact humain. Ou était-ce le contact humain qui l’évitait ?

Yannick
Il était 17 heures quand ça s’est passé. Où ? Devant Time square. Qui était-il ? Il n’a pas donné de nom. Il a soulevé la voiture puis s’en est allé sans rien dire, Comment est-il parti ? En volant. A ce moment, je pensais rêver. Cette personne est-elle humaine ? Oui, un jeune homme habillé d’une capuche et de jeans noirs. Pourquoi est-il intervenu ? Des malfaiteurs sont venus cambrioler la banque, ils étaient en train de s’échapper quand il est arrivé. Aucune balle ne lui a transpercé la peau.
A partir de ce moment, moi, Carter William, journaliste, je me lançai à la recherche de ce personnage mystérieux. Le lendemain matin, je partis raconter cette histoire à mon directeur. Il ne me croyait évidemment pas ; pourtant les faits étaient réels. J’insistai, le ton monta, je lui demandai de me laisser 1 semaine pour retrouver le jeune homme et ainsi obtenir un scoop, une preuve.

Ensème
Depuis dix heures du matin, aucune nouvelle de la femme du prince Arthur. Disparition assez inquiétante. Mais bon ! Elle avait quitté le palais pour venir me rejoindre dans mes appartements avec sa servante peu avant que le soleil décline, d’après le garde. Mais bon ! Personne ne sait où elle se trouve, sauf bien sûr... Tout le monde est à sa recherche mais c’est la énième fois qu’elle s’enfuit. Cependant, changement notable, les dernières fois, elle n’avait jamais pris d’affaires. Je suis navrée de contredire le communiqué du palais mais elle est venue juste avec une écharpe à la main. Arthur s’en doute sûrement, enfin on l’espère, sa femme est allée se réfugier chez son amant , ou non d’ailleurs ! Arthur se pose des questions, ce qui est tout de même bien ... mais cela vous le verrez plus tard. Par contre , il vient d’apprendre que son frère n’était plus dans les parages lui non plus or ... Détrompez vous tout de suite. Il est mort le pauvre, qu’il repose en paix. Mais bon ! Arthur et vous allez comprendre l’histoire ...Patientez !

Mattéo
Qui ? Un groupe de malfaiteurs aux talents complémentaires qui n’avaient plus rien à perdre.
Quand ? Pour les cinq mois à venir.
Où ? Dans un domaine hors de Madrid, à Tolède.
Quoi ? Ils sont recrutés par un mystérieux individu surnommé « Le Professeur ».
Pourquoi ? Préparer et accomplir un braquage particulièrement ambitieux et jamais réalisé jusqu’à maintenant : celui de la Fabrique nationale de la monnaie et du timbre, en plein centre de Madrid.
Leur objectif ? Planifier le meilleur, le plus spectaculaire braquage de l’histoire, sans voler l’argent de personne ni verser la moindre goutte de sang ou du moins, sans tuer.
Leur but ? Imprimer eux-mêmes l’équivalent de 2,4 millards d’euros en coupures de billets de cinquante euros, et cela en une douzaine de jours. Puis repartir sains et saufs, sans perte.
Un problème ? La présence de soixante-sept otages, dont la fille de l’ambassadeur du Royaume-Uni.

Nassim
C’est une journée d’été, ensoleillée. Il fait chaud, beau. Presque toute la ville est de sortie, au parc, à la piscine ou même dans mon cas en ville en train de me promener tout en faisant les magasins à Rouen, rive droite. Il y a ma foi beaucoup de gens, c’est la journée parfaite pour profiter de mes vacances. En marchant dans la rue du Gros Horloge, je vois tout à coup une fille jolie, magnifique, accompagnée de ses parents. Je m’apprête à lui parler quand soudain son père me regarde en serrant le poing et me fait signe de la tête de m’écarter. Je me dois pourtant d’aller lui parler, c’est peut-être la femme de ma vie. Qui sait ? Je lance un autre regard vers elle, son père aussi me jette un coup d’œil en retour, mais cette fois en me montrant son couteau, dont l’éclat brille depuis sa poche intérieure.

Cheima C.
Un homme, ou plutôt un jeune homme, âgé de 19 ans, d’origine mahoraise et algérienne, se nommant Kamil, vivait avec sa mère et ses deux sœurs dans un vaste appartement situé en banlieue parisienne. Il était prêt à tout pour faire vivre sa famille actuellement dans le besoin depuis le départ du père, atteint de difficultés respiratoires. Un jour, ce dernier fit une crise que personne n’eut la capacité d’arrêter, cela s’était passé très vite. Ensuite, la famille se retrouva donc dans une situation très difficile, que ce soit sentimentalement ou financièrement.
Trouver du travail ? Kamil a essayé mais avec le peu de diplômes qu’il possède, les travaux proposés étaient pénibles et surtout très peu payés. Un soir, alors qu’il s’apprêtait à passer le seuil de la porte du bâtiment, un homme qu’il connaissait de vue, l’interpela et lui dit :
« Tu sais, si tu as besoin d’argent, je peux t’aider... Je te vois essayer de trouver du travail sans succès. Donc je pense que ma proposition pourrait t’intéresser.
Kamil, étonné de la façon dont l’homme l’avait abordé, hésita à entrer dans le hall comme s’il n’avait rien entendu, mais, incertain, il lui répondit ainsi :
 Ma mère et mes sœurs m’attendent, nous parlerons une prochaine fois.
L’homme sourit :
 Content de te voir intéressé... Demain, 15 heures, même endroit. »
Kamil hocha la tête et se décida enfin à rentrer chez lui. Cette proposition, il l’avait deviné, cachait un travail pas très légal, voire illégal.

Mohssine
Mon histoire se passe en Septembre 2008, aux USA. Deux étudiants qui entrent en première année à l’université de Stanford doivent rapidement s’adapter à leur nouvelle vie. Stan déjà dans cette université l’an passé, redoublant, et son petit frère Darwin qui lui entre bien pour la première fois dans une université, doivent jongler entre le football, les cours et surtout le sort réservé aux « premières années ». Les deux garçons sont fous de football américain mais cela ne va pas être si facile, pas de chemin tout tracé vers le succès. Dès leur arrivée, ils goûtent au bizutage imposé par les plus anciens. Ce soir là, les frères qui ont demandé leur route à deux garçons de l’équipe de foot, se retrouvent bloqués dans la salle du foyer ; les deux aînés les ont enfermés de l’extérieur, humour étudiant. Après une demi- heure d’enfermement, ils sont libérés par une étudiante passée par là par hasard. Le petit frère Darwin est sous le choc ; il bredouille, rougit face à elle alors qu’il ne la connaît même pas. C’est le coup de foudre pour Darwin, qu’il soit ou non réciproque.

Chaymaa E.K
Un soir d’été, aux alentours de Rouen, trois jeunes lycéennes Julia, Emma et Sarah s’apprêtaient à sortir sur les quais pour y passer une bonne soirée. Après s’être préparées, ces dernières décidèrent de partir vers 18h30 manger au restaurant d’à coté. Après avoir dîné et ri, elles se dirigèrent vers les quais de Rouen, mais ce soir là, l’endroit était vide, contrairement à l’habitude. Les jeunes filles ne prirent en compte ce détail inaccoutumé qu’après s’être amusées et avoir discuté de leur semaine passée. Ces dernières étaient sur le point de rentrer à l’internat, vers 21 heures, l’heure du couvre feu, mais Sarah s’aperçut très vite d’une chose anormale, ou plutôt la ressentit :
« Les filles, vous n’avez pas l’impression d’entendre des bruits bizarres, comme si on nous suivait ?
 Non, pourquoi ? Tu nous la joues parano ? répondirent d’une seule voix Emma et Julia.
Ces dernières attendaient la réponse de Sarah mais rien. Julia se retourne et s’apprête à rétorquer mais reste choquée. A son tour, Emma se tourne et crie :
 Sarah ! Sarah !"

Younes
Dans le 16ème arrondissement de Paris, se trouve la rue Abel Ferry, une rue de 30 mètres de largeur qui se prolonge sur environ 750 mètres. C’était une belle rue, propre, calme, un endroit très fréquenté, ce qui permettait à des boutiquiers ou d’autres marchands de s’installer pour vendre leurs produits aux passants. Comme tous les samedis, Gérard et Camille, un couple de bourgeois qui vivait dans le quartier, se promenait rue Abel Ferry pour y faire leurs achats hebdomadaires. Comme à son habitude, Gérard avait mis sa chemise, sa veste en laine et son manteau tandis sa femme était vêtue d’une robe rouge et de boucles d’oreille en perle qu’on lui avait offertes le jour de leur mariage.
Ce jour-là, ils devaient retrouver Madame de le Creuvière, une vieille connaissance qu’ils n’avaient pas vue depuis un long moment. C’est une dame de 62 ans, son mari était un homme riche qui avait fait ses preuves dans la finance. Ils avaient rendez-vous rue de Pomereu, un endroit peu habitable et très sombre. Une fois arrivés devant la maison de Madame de la Creuvière, noble ruinée, elle leur proposa de venir boire un verre. Pendant qu’ils parlaient de leur passé, un bruit effrayant retentit soudain. Toute les lumières implosèrent, la rue était devenue noire. Prises de peur, les deux femmes décidèrent de rester. Gérard se prit en main pour aller voir la cause de ce vacarme, de cette obscurité. Au bout de la rue une ombre étrange grandissait alors que Gérard se rapprochait.

Tout à coup, un cri retentit dans la maison de Madame de la Creuvière. Surpris, Gérard fit demi tour mais au seuil de la porte, s’étalaient des traces de sang. Il hurla le prénom de sa femme. Seul le silence lui répondit.

Rania
Bonjour ou bonsoir, je ne sais pas à quelle heure vous lisez ce texte. Alors la première chose que vous allez sûrement me demander est mon nom, mon âge mais désolée. Je ne peux guère vous le révéler, surtout à un inconnu comme vous. Peut-être que vous voulez connaître mon métier. Celui-là, je peux vous le confier. Je suis détective privé. Nous sommes le sept novembre deux mille dix-huit, le jour de mon anniversaire ; enfin, il reste trois minutes, il est 22 heures 22 et l’heure exacte de ma naissance est 22 heures 25. Bref, passons.
Parlez-moi de vous, je vous écoute, allez ! Non, changement de plan, taisez-vous, votre vie est ennuyeuse, contrairement à la mienne.
Oh ! un message d’Alex le code est 07.11.41... mince ! Je n’ai plus de batterie dans mon téléphone. Mais qui parle ainsi ? On va se faire repérer. Monsieur ou Madame, oui, vous ! Vous allez me faire repérer !Franchement, avoir un lecteur comme vous, on aura tout vu ! Chut ! On va bientôt arriver dans le bureau de monsieur R. Vous, partez à gauche et moi à droite. Go, go, go !

Alex
C’était un vendredi comme tous les autres. Le soleil brillait, les oiseaux chantaient. Sur le trottoir, en train de retourner chez lui, cheminait James, un garçon de 14 ans un peu geek et très timide. Il rentrait chez lui tranquillement quand il entendit un bruit derrière lui. Il se retourna promptement et aperçut quatre silhouettes à vélos se rapprochant de lui. Quand les cyclistes furent à sa hauteur, ils l’entourèrent. C’était quatre garçons qui n’arrêtaient pas de le harceler, de l’humilier au collège et qui voulaient se défouler sur lui.
« Hey James ! Attends, alors on rentre chez soi ?
 Heu... oui, mais s’il vous plaît, laissez-moi, je ne veux pas d’embrouille.
 Nous non plus, alors si tu te laisses faire, ça ira beaucoup plus vite. »
La phrase à peine finie, il s’apprêtait à passer aux poings.
Quand tout à coup surgit derrière eux une grande jeune femme blonde avec de magnifiques yeux bleus ; ce n’était autre qu’Emily, la baby-sitter de James, elle fit fuir les quatre adolescents qui prirent leurs vélos et partirent. Après cela, Emily ramena James en voiture chez lui. A la maison, ses parents étaient déjà prêts à partir en week-end romantique ; ils laissèrent donc James avec Emily, sa baby-sitter, sans se douter de ce qui ce adviendrait ensuite.

Bahar
Mon histoire est un peu spéciale. Elle a commencé en 2014 à Miami. Tout d’adord, je m’appelle Bulma et ai aujourd’hui 23 ans. A cette époque, je célèbrai mon 19ème anniversaire entre filles à la maison. Il se faisait un peu tard mais on était toujours en pleine fête et, malgré les bruits qu’on faisait, tout se passait bien. Soudain la sonnette de la porte retentit. Face à moi, un inconnu. Nos regards se croisèrent immédiatement et c’est à ce moment-là que ma vie fut complètement bouleversée. Végéta et Bulma restèrent de longues minutes en se regardant dans les yeux. Vu la position inconfortable, on se déplaça alors vers la balancelle et se mit à discuter de tout et de rien. Je sentis une pluie de pétales de rose tomber sur nos épaules. On commença à se rapprocher de plus en plus, nos mains se touchèrent, nos regards se firent de plus en plus intenses, on sentit nos bouches se rapprocher doucement et c’est là...

Yacine
Nous serons le 24 décembre 2021. En ce jour de Noël s’annoncera une merveilleuse soirée dans l’une des plus grandes salles des fêtes de Paris. Cette soirée sera pleine de joie, de folie mais aussi d’horreur, comme si la magie existait... Disons-nous que c’est peut-être la magie de Noël...

Leilly
Je me réveille en sursaut, je ne reconnais pas l’endroit : c’est une chambre immense, meublée d’oreillers géants, de draps en soie, d’edredons brodés, de tableaux du dix-huitième siècle, me semble-t-il, et de tentures tout autour du lit. Je ne comprends pas. Où suis-je ? Une ombre ouvre la porte, je ne vois personne, ai-je rêvé ? Je me sens observée, je me cache sous la courtepointe mais je n’entends rien ou du moins plus rien....
Je frissonne et me dis qu’il faut peut-être que je sorte la tête de sous les draps, je meurs de chaud. Mon cœur bat à toute vitesse, je cours vers la porte et me dirige vers des escaliers. Je tourne la tête. Pourquoi ai-je l’impression d’être suivie ? Etant donné que mon instinct me trompe très rarement, je me tourne mais ne vois rien. Malgré une sensation de suffocation, je vais le plus loin dans ces pensées et bruits que j’entends. Est-ce un cauchemar ? J’espère pouvoir me réveiller.
J’observe mon environnement, les décors, comment est réalisée chaque toile ; c’est un endroit dont je ne me souviens pas. Que dois-je faire ? Je suis perdue.

Zakarya
Un retour à la maison pas comme les autres
C’est un mercredi soir vers 20h45, je reviens de mon entraînement de foot .Je dois marcher 30 minutes pour arriver chez moi. Sur le chemin du retour, je passe dans de sombres rues, dans des getthos, quand soudain j’entends un bruit étrange non loin de moi, je cours une distance certaine ; cela me permet de ne plus avoir peur . J’habite à 20 minutes des quartiers sensibles de Marseille. Les gens n’aiment pas les autres personnes de ma couleur de peau, ils les envient, ou s’en méfient, car là ou j’habite les habitants ne sont pas riches, si vous voyez de quoi je veux parler. Je marche seul avec mon sac et mon ballon de foot quand je vois de hommes qui se font arrêter par la police. Un simple contrôle d’identité, pourtant un homme me regarde étrangement. J’ai l’impression qu’il veut me voler ou me faire du mal, quand il me fait un signe de mort avec un air menaçant, un air de vengeance, de haine : il passe son doigt sous le son menton et me lance un regard terrifiant, tellement terrifiant que je cours jusqu’au bout de la rue. J’emprunte une ruelle quand je vois les deux mêmes hommes sortant d’une camionnette, l’un d’eux se lance à ma poursuite.

Léa C.

Année : 1964
Individu : Liam Hawkins Sexe : Masculin
Physique : Cheveux Roux Yeux Verts
Etat du sujet : Surveillé

Année : 2072
Individu : Maya Hawkins Sexe : Féminin
Physique : Cheveux Roux Yeux Verts
Etat du sujet : Surveillé
108 années d’écart

Jusqu’alors, Liam et moi ne connaissions pas l’existence de ces cartes d’identification. Nous ne savions pas non plus que nous étions surveillés, ni par qui. Nous ignorions aussi que nous nous étions retrouvés projetés dans une nouvelle époque, 2018, sans soupçonner notre lien de parenté. Nous ne comptions pas faciliter la tache à cette organisation, quelle qu’elle soit, qui nous avait exilés dans ces époques éloignées. Mais notre destin était entre nos mains et notre préoccupation était de comprendre pourquoi nos rétines nous brûlaient à chaque fois que l’on se regardait dans les yeux. Le problème majeur était aussi que nous devions nous adapter à tous ces changements temporels. Ici, les voitures ne volaient définitivement pas. Liam quant à lui était émerveillé à chaque fois qu’il voyait un objet électronique, même mes écouteurs sans fils. ...
Bien que jumeaux, nos cultures étaient différentes et nos liens allaient être mis à l’épreuve. Nous allions devoir apprendre à aimer, nous qui avions vécu sans famille pendant 17 ans.

Célia
Comme tous les matins, je me réveille à sept heures. Nous sommes le lundi 2 septembre, ça y est, les vacances sont finies. Ce matin, c’est plutôt dur de reprendre le rythme, j’ai dû mettre trois réveils pour ne pas me rendormir ! Après m’être préparée, avoir pris mon petit déjeuner, je me dirige vers l’arrêt de bus où le bus scolaire passe pour m’amener au lycée. Tout en ayant mes écouteurs, je marche, je lève ma tête une seconde et ... désastre ! Le bus venait de me passer sous les yeux. Je me mets à courir, essayant de le rattraper au prochain arrêt mais n’y parviens pas. Le prochain bus doit passer dans quinze minutes, mais ce n’est possible pour moi d’arriver en retard à la rentrée alors que c’est ma première année au lycée, ce serait comme une défaite ! Alors j’attends le prochain bus. J’ai un peu de chance, il arrive trois minutes en avance mon retard est donc diminué de trois minutes. Devant le lycée , une surveillante attend les élèves en retard. Je me sens soulagé de voir que la barrière n’est pas fermée. La surveillante me ramène donc dans la salle de cours où je dois me rendre. Elle toque, ouvre la porte et là, je suis si heureuse...

Mohammed
18h30 : Je suis à l’aéroport de Paris, j’embarque dans l’avion, je suis en retard, l’hôtesse me demande de présenter mon billet, je m’exécute aussitôt , l’hôtesse me guide vers mon siège . 18H45 : L’avion va décoller, une icône de ceinture clignote, je m’attache. L’avion décolle, mon cœur bat la chamade, on dépasse les nuages. Je suis soudain fatigué, je sombre dans un sommeil profond.
19H30 : L’hôtesse me réveille pour manger, au menu un gratin accompagné d’une salade de pommes de terre et un tiramisu pour le dessert, je lui demande son nom, elle me répond « Dana » .
19h55 : Dana, l’hôtesse, débarrasse mon plateau. Je lis quelques chapitres de Thèrèse Raquin d’Emile Zola et décide de prendre des photos du paysage pour les envoyer une fois atterri, j’ouvre le hublot et remarque que l’avion est à basse altitude, très basse altitude, trop basse altitude ...
20H05 : Il fait noir, trop noir, je ne vois plus le sol.
20H30 : Un bruit assourdissant accompagné d’une secousse rententit ; des masques à oxygène tombent, j’en saisis un et le place sur mon visage.
Combien de temps me reste -t-il ?

Zakaria
Pauvre disciple, je vois que tu as acheté mon livre. Ne t’inquiète pas, ce n’est pas pour rien. Je travaille avec des esprits de l’autre monde pour que, quand tu auras fini de lire mon livre, de merveilleuses choses t’arrivent. Beaucoup de gens m’ont remercié pour leurs récompenses reçues. Tu ne me crois pas ? La semaine dernière j’ai reçu un mail d’un lecteur nouvellement millionnaire. En effet, il a vendu son âme aprés avoir lu ce livre. Je ne souhaite pas que tu saches ce qui pourra t’arriver si tu ne tournes pas la page... Tourne-la.

Fadwane
Il faisait noir. J’étais seul, entouré d’arbres. Je vis une ombre. Elle se rapprochait de plus en plus. Je courus, mais l’ombre fut plus rapide. Je ne comprends pas, je ne comprends rien. Je tombai violemment au sol écorché par un morceau de bois pointu. L’ombre se rapprochait de plus en plus tel un flash. Mon cœur vibrait de peur. Les poils de tout mon corps étaient hérissés. Pour moi c’était la fin. Je ne pus me relever. J’essayais de le fuir mais ce n’était pas possible : il me sentait, me flairait. Cette créature n’était ni humaine ni une bête, elle semblait assoiffée de sang, sans crainte, sans âme, sans sentiment. J’entendais sa respiration mais je ne la voyais plus. C’est alors que des gouttes de sang coulèrent sur ma tête ...

Quentin
Dans un petit village du sud de la France nommé Olargues habite un paysan tout à fait normal, ou presque. Un mage a fait basculer sa vie, il a tué toute sa famille grâce à sa magie noire. Le sorcier a demembré père, mère, enfants, un par un. Il voulait entendre et voir souffrir.
Le survivant fuit vers le nord dès qu’il entendit quelqu’un toquer à la porte. Mais ce paysan nommé Drake, ou D pour ceux qui le connaissent, décide de partir à l’aventure pour se venger et il y aura de nombreux obstacles sur son chemin...

Maourane
Cher Lecteur, pourquoi lis-tu ce texte ?
Pourquoi continues-tu de le lire malgré le fait qu’il ne s’y passe rien ?
Tu es toujours en train de lire, je préfère te l’annoncer : il ne se passera rien.
Si tu persévères autant, c’est que tu souhaites vraiment lire un roman, ou encore que tu ne me crois sûrement pas.
L’histoire ne démarrera pas malheureusement pour toi, tu peux toujours continuer de lire ce pavet inutile.